Skip to main content

Acteur studieux

Auteur(s) : Alexandre Duyck

Vincent Lacoste a bien changé. Des traits de l’ado boutonneux dans «Les Beaux Gosses», il est passé, treize ans après, à ceux d’une figure incontournable du cinéma français. A l’affiche de trois longs métrages fin 2022, nous l’avons rencontré à Paris… et avons beaucoup ri avec lui.


  • Année de parution : 2023

  • Media : Le Temps
  • Photo(s) : James Weston
  • Année de parution : 2023

Extrait

Honnêtement, on s’attendait au pire. Un rendez-vous dans un café parisien près de la place de la Bastille, en milieu d’après-midi, avec une jeune star du cinéma français? C’était certain, on allait poireauter un moment. Autant s’armer de patience et apporter un bon bouquin. Nous avions tort. Certes, Vincent Lacoste habite à deux pas du bistrot. Mais on peut être à côté et en retard. Lui non, d’une ponctualité helvétique comme disent les Français. Il arrive pile à l’heure, vêtu d’un élégant pantalon de toile bleu foncé, d’un très joli blouson de cuir fin. Il porte deux bagues à la main droite, une petite chaîne en argent autour du cou. Il se montre disponible, aimable, se prêtant volontiers à l’exercice de l’entretien. Bref, on a passé un très bon moment.
La liste des films dans lesquels il a joué en 2022 donne le tournis. Rien qu’en cette fin d’année, trois longs métrages sont sortis ou vont sortir en salles: Le Lycéen de Christophe Honoré, avec Juliette Binoche (actuellement sur les écrans); Fumer fait tousser de Quentin Dupieux, avec Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier (déjà au cinéma également); Le Parfum vert de Nicolas Pariser, une comédie policière influencée par Agatha Christie et Tintin, à quelques jours de Noël, le 21 décembre. Il y tiendra le premier rôle aux côtés de Sandrine Kiberlain. Comme Vincent Lacoste est un jeune homme qui doute, il se demande si ce n’est pas trop. Il ne voudrait pas que les gens se lassent de trop le voir en haut de l’affiche…